[Etude] Renchérissement du coût du fret maritime : Causes et répercussions

Le catalogue des publications de recherche économique de la BIAT vient de s'enrichir par une nouvelle série de publications, à savoir " Infographies d'éclairage économique " dont l'objectif est d'expliciter certains concepts et de revenir sur des évolutions, des ruptures ou des phénomènes marquants.

La première infographie de cette série, intitulée " Les coûts du fret maritime sous pression : causes et répercussions ", revient sur le renchérissement du coût du fret maritime des conteneurs observé depuis avril 2020 pour atteindre ensuite des niveaux records. Cette hausse inédite contribue à alimenter l'inflation et risque de ralentir la reprise économique mondiale.

L'infographie expose, analyse et illustre les facteurs sous-jacents déterminants de cette hausse et revient sur le poids du fret des conteneurs dans le transport maritime des marchandises qui demeure incontestablement le principal véhicule du commerce international des marchandises.

Cette infographie met l'accent sur les tensions inflationnistes induites par la hausse des coûts du fret maritime tout en considérant qu'une normalisation progressive favoriserait une détente de ces tensions en 2022.

La hausse du coût du fret maritime des conteneurs est l'une des conséquences directes de la crise Covid-19. Les contrats spot sont les plus impactés par cette hausse. L'impact sur les prix à la consommation n'est pas uniforme et dépend aussi bien du degré d'ouverture des économies que des caractéristiques des produits. Cette situation risque de persister à court terme. Il est attendu qu'un début d'une relative atténuation soit observé en 2022.

En dehors de ces circonstances conjoncturelles, précise l'infographie, le secteur du fret maritime connait en Tunisie plusieurs difficultés structurelles qui induisent une faible performance logistique au niveau des ports, à savoir la longueur des délais de séjour des conteneurs (port de Rades : 18 jours/ conteneur/ an en moyenne versus 10-12 jours il y a dix ans et 6-7 jours dans des pays concurrents comme le Maroc) et la longueur des délais d'attente des navires en rade.

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Publié le 28/01/22 12:18